Dieu a dit : "tu aimeras ton prochain comme toi-même", c’est vrai. Mais Dieu ou pas, j’ai horreur qu’on me tutoie.

Attention, ce post est la suite du post qui était juste avant, c'est le post-post si vous préférez. Si vous aimez "spoiler" comme on dit chez les geeks, vous pouvez toujours lire directement celui-ci et vous vanter auprès de vos proches de connaitre la fin. Mais eux vous répondrons qu'ils connaissent le début. Et paf.

   Costa Rica, 14h07. 38° celsius. Fond de l'air humide. Des enfants jouent en bas de l'immeuble où je m'apprête à entrer. Bonne patte, je jette 10 ou 15 colons (la monnaie locale, pas l'organe) vers eux pour qu'ils puissent s'acheter des glaces. Je déclenche sans le savoir une guerre de gangs qui durera 34 ans.

   Voilà fort longtemps que je n'ai pas mis les pieds ici. J'entre dans la chambre 108. Une forte odeur de renfermé et de fruits exotiques me prend les narines. Je pose mes valises dans l'entrée et me dirige directement vers la fenêtre afin d'aérer un peu. Le soleil inonde la pièce. Comme au bon vieux temps.
   Les plus malins l'auront sans doute deviné, je me trouve au bureau de L'écrimogène. Oui oui, nous sommes situés au Costa Rica. J'y suis venu en Concorde, cadeau de l'Académie Française. Simplement.
   Le Mage Gris m'a bien fait réfléchir, dans cette taverne près de la Comté (j'vous avais bien dit de lire le post précédent!). Ce n'est pas la peur de la popularité que nous fuyions en laissant L'écrimogène à l'abandon, mais la peur de notre propre talent. Mais aujourd'hui je n'ai plus peur. Et aussi vrai que je suis à ma fenêtre en train de regarder des bimbos se dorant la pilule sur une plage de San José, je prends conscience de la démesure de ce talent. Et quand je parle de talent... un truc à donner envie à Léonard de Vinci de faire du coloriage et à faire admettre à Albert Einstein qu'il n'a plus qu'à lancer des pétards sur le sushi bar du coin.
   Deux ninjas camouflés surgissent de l'ombre, certainement pour voler nos idées et les revendre à la mafia serbe ou la NASA. L'un se retrouve par la fenêtre suite à un tachi waza parfaitement éxécuté (sans vouloir me vanter), et l'autre se prend un middle kick suivi du jab spécial que Sugar Ray Robinson m'a appris sur son lit de mort. La routine.

Je descend au bar du coin, le "Hasta Siempre Coca-Cola", et commande un perroquet, sans plumes. Puis je prépare mon article suivant, le premier depuis des mois...

   Une taverne, à quelques lieues de la Comté. Un nid à gredins. Un trou crasseux où les plus vils chenapans des environs s'abreuvent de boissons alcoolisées tout en complotant contre les forces du bien. J'entre et m'assoie à côté de deux Elfes bruns et d'un Mage Gris. Le chef de ces lieux, un homme sans doute à l'orc de sang-mêlé, me dévisage, puis retourne à son bock qu'il nettoyait tout en disant:

  "-Et qu'est-ce qu'il prendra le rôdeur?
   -Une ration d'hydromel."

   Je m'enfonce sous ma capuche de peur que l'on me reconnaisse. Mais très vite, je sens le regard du Mage Gris peser sur mon épaule.

   "-Eclaire-moi étranger. Ne serais-tu point le sieur Berjou de Numenor, héritier du trône de Gondor et d'Arnor, célèbre co-fondateur du parchemin fameux L'écrimogène avec ton ami Frodon Barrochez le hobbit aux pieds velus?"

   Fiente de troll. Je suis démasqué.

   "-Depuis fort longtemps rien n'a été inscrit sur ce parchemin... Auriez-vous perdu votre bravitude?
    -Non ô Mage Gris. Nous marquons juste une interlude.
    -Une interlude qui n'en termine pas, ça s'appelle est un décès.
    -Le silence est certes absence de bruit, mais il n'est pas forcément absence de vie."

   L'ambiance chauffe dans la taverne. Les Elfes bruns commencent à faire des Hooo et des Houuu à chaque réplique. Un ménestrel entame "Shook Ones part II" de la tribu Mobb Deep.

   "-Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités!
    -Et la barbichette blanche, c'est pour attirer les chèvres?
    -Et la capuche, c'est pour ressembler à Eminem?
    -Qui?
    -Le sieur Eminem, le meilleur troubadour blanc.
    -Ha. Sinon j'ai vu ta soeur l'autre soir...
    -On a dit pas les soeurs et les mamans!
    -Et les mémés?
    -Ouais bah moi mon papa il est mage blanc!
    -Et bah moi mon papa c'est Isildur!
    -Hahahahaha hé les gars le papa du nouveau y s'appelle Zizi l'Dur!
    -Et mais euh... vas-y ta gueule mon papa il a un flingue et y a un lance roquette dessus!
    -Même pas possible les flingues ça existe même pas dans la Terre du milieu!
    -... ouais mais c'est des Nains qu'y ont fabriqué spécialement!
    -C'est toi, le Nain!"

   Diantre, le bougre a de la répartie. Je n'ai pas encore réussi à percer au grand jour son point faible. Quel sera le dénouement de cette joute verbale?

La suite au prochain épisode, seulement sur l'écrimogène...

   Allez on meuble un peu pour l'ambiance du blog! Les plus observateurs d'entre vous auront déjà noté une nouvelle bannière (provisoire j'espère ^^), et en bonus aujourd'hui, je sors de leur cocon quelques dessins, vieux et récents, parce que j'ai envie, et puis j'vous aime bien, voilà, c'est dit, avec vos têtes de crapules là on vous donnerait le bon Dieu sans confession. Ne vous arrêtez pas à la qualité de l'image, je n'ai pas de scanner donc tout est photographié, et ne vous arrêtez pas non plus à la qualité des dessins, j'ai jamais dit que j'étais Picasso.

Un dessin qui date de quelques mois. Ceci est est un djinn (ou jnoun) en train de faire caca. Et ça a l'air de le satisfaire amplement. Les djinns sont des êtres magiques qui selon les légendes orientales et Nord-africaines vivent à nos côtés sans que nous puissions les voir. Mon obsession mystique du moment. Selon mes sources récentes il semblerait que les djinns ne fassent pas caca comme ça mais qu'importe, si ils sont magiques...

Celui-là date de deux ou trois ans. La mort est bionique, parce que les machines sont plus rentables que le reste. Et oui c'est comme ça. Elle aurait pû être chinoise, mais la discrimation positive on lui fait pas le coup au Vieux Barbu. Quant au logo sur son torse, touche d'humour gratuite (que j'affectionne) en référence aux deux tours (pas celle de Tolkien!).

Réalisé en 2005 en amphi (option Littérature et Cinéma), inspiré par les dégaines des "artistes" qui peuplaient ce cours, pensant sans doute que toute étrangeté dans leur style les rendrait plus intéressants et plus à même d'être accepté comme marginaux(??!). A mes yeux, plus un moyen de compenser un manque d'intérêt évident de la personnalité, mais bon, qui suis-je pour juger?

Je devais être fatigué quand j'ai fait celui-là. Pas de message particulier. Ce monsieur attend juste un coup de fil important, et le tabouret à téléphone est un monsieur neurasthénique, cul-de-jatte, avec six doigts et qui est en train de se pisser dessus. Bah ouais.

Vieux de deux ou trois ans. Des yakuza qui vont tout juste du boulot. Ils ont la classe, il sont cools, mais faut pas trop les emmerder non plus parce qu'ils connaissent du monde et ils ont des flingues. Dessins un peu symptomatiques de mon époque Takeshi Kitano et Takeshi Miike (époque pas vraiment révolue d'ailleurs...)

Fin d'année dernière. Un style de dessin que j'ai surtout affectionné au lycée (en classe bien sûr ^^). Le principe consistait à remplir la page de conneries en tout genre pour former une histoire dont tous les protagonistes tiennent en un cadre. Celui-ci est bien entendu inachevé. On peut y voir un gars en train de se faire contrôler par un poulet et un tas de merde en uniformes (ne tirez aucune conclusion hative de l'allégorie). Il est mal barré parce qu'il a oublié sa carte d'identité en bas à gauche du dessin. Un bloc en haut à gauche, la justice aveugle en haut à droite (le bandeau a été coupé à la photo), la faucheuse au milieu, pour ceux qui connaissent en bas au milieu le Docteur Sparxxx, un héros pas comme les autres, et enfin un fantôme qui poursuit Pacman qui s'apprête à manger une voiture de police au milieu. Je vous explique pas le bordel quand ce genre de dessin est achevé...

Si j'étais Don Quichotte, ce Gaumont nantais serait mon moulin...

Copyright Jean-Tristan Salaud.

  Ayant une fois plus tenté le sheitan, je n'ai pas écouté mon ami Barrochez et j'ai tapé ma critique directement sur Canalblog au lieu de le faire sur Words. Et pour la cinquantième fois, la page a buggé et c'est un article de plus que j'ai perdu. Snif. Alors je vais la faire courte et beaucoup moins distinguée parce que je l'ai mauvaise là tout de suite (allez, avouez que ça vous arrange quand je fais des articles courts!).

  Alors la petite morue prétentieuse sur l'affiche là, c'est Esther. Elle est orpheline, et va se faire adopter par John et Kate, parents de deux enfants et qui en ont perdu un troisième lors d'un accouchement. Elle est mignonne, intelligente, douée, très polie, mais une fois au sein de sa nouvelle famille, elle se révèle manipulatrice et très dangereuse. Elle cache de sombres secrets, elle est méchante, vicieuse, et violente. Un putain de bon thriller psychologique comme il s'en fait de plus en plus rare chez les grosses prods ricaines, mais que je ne prendrai pas le temps de vous expliquer en détail parce que j'ai la haine d'avoir fait un article approfondi qui s'est envolé. Allez hop zou photo:

  Voilà, les amateurs du genre allez le voir, c'est sombre, c'est traitre, ça vous enfonce lentement dans la parano et la solution finale est à poser une pêche dans le fond du calbard. Moi je m'arrache. Peace.

  Application intéressante et ludique de Canalblog: la possibilité de connaitre la provenance des visiteurs (outils--->statistiques--->provenance). Votre obligé étant un personnage bien curieux (ou un bien curieux personnage au choix), il n'a pû s'empêcher de fouiner sur les fraiches pistes qui ont amené les autres curieux de la Toile sur L'écrimogène, la Terre d'accueil virtuelle, l'Utopie en pixels.

  Points d'accès "Fessebouc" mis à part (l'adresse est visible sur mon profil), ainsi que plusieurs personnes passant principalement par le blog de Cajou ou de Monsieur HiernarRrd, le plus instructif reste les mots-clés Google. Il y a selon moi trois types de personnes qui aterrissent sur L'écrimogène par Google:

1) Le curieux (plus communément appelé le fouineur). Il farfouille, se renseigne sur des sujets d'actualités ou qui le concerne directement. Le curieux finira généralement par nous trouver fortuitement à la deuxième ou troisième page de recherche et cliquera sur le lien par désespoir, sans grande conviction. Exemple (cf: "Si si on va se ressaisir"):

Je salue chaleureusement les curieux et les encourage bien sûr à venir quand ils le désirent ici sans le faire exprès.

2) La tête en l'air (appelé communément le pote qui à la tête en l'air). La tête en l'air est un proche. On lui a répété 10 000 fois l'adresse du blog mais il ne s'en rappelle plus. Désireux de faire partager à son entourge la qualité d'écriture sans égale d'un ami aussi talentueux et intelligent que beau gosse et modeste, la tête en l'air va tenter des mots-clés hasardeux sur Google afin de retrouver son blog préféré. Exemple:

Je ne salue pas la tête en l'air qui est un bien triste personnage. Bon si allez je le salue un peu mais de loin alors.

3) Le maniaque sexuel (lui on évite de l'appeler, même communément): le maniaque sexuel est un cousin éloigné du curieux. Car tout comme le curieux, il nous trouvera par hasard, au détour de quelque recherche infructueuse. Sauf que ses recherches ne portent pas sur l'actualité. Comme beaucoup, le maniaque sexuel aurait pû dans ses moments de solitude taper "jessica alba nue" ou encore "katsumi", mais non. Le maniaque sexuel est bien plus audacieux. Exemple (cf: 2012 l'année de la partouze):

Je me suis bien entendu permis de jeter un voile de pudeur sur cette page, et j'irai me laver les yeux à l'eau bénite dimanche prochain à la messe.

Et c'est au cours de mes recherches sur les gens qui nous trouvent que les provenances de Canalblog m'ont affiché un résultat des plus intrigants. Curieux, tête en l'air, ou maniaque sexuel, je ne saurai trancher sur l'origine de cette recherche. Toujours est-il que nous apparaissont en premier, et ça c'est la classe(?).

Et oui. Fallait le savoir. Taper "partouze-moyen-age" sur google mène directement sur L'écrimogène (nous ferons l'impasse sur les présentations avec les seconds du podium ^^'). J'en suis sur le fondement. Et c'est à force de grossieretés, de dérapages verbales et autres trucs pas très catholiques que ce but est atteint. Je remercie mon entourage, les curieux et les maniaques sexuels (de loin) sans qui tout ça n'aurait jamais été possible. La morale de cette histoire? Si ce que tu as à dire n'est pas plus beau qu'une partouze moyenâgeuse, alors ne poste pas.

Vu sur un site de streaming:

"Chère risktaker1_lady, ton message ne m'a pas laissé de marbre. Je suis effectivement de Poitiers. Le monde est petit. Tu as vu tout ces travaux en ce moment à Maillochon, la Mairie, et tout ça! Pfiouuu c'est infernal on peut plus circuler normalement, ça bouchonne ça bouchonne. Et ce froid! Tout à l'heure j'ai passé 10 minutes à gratter mon pare-brise. Enfin. Heureux de parler quelqu'un du coin, il parait que maintenant ils piègent les gens avec des photos de filles de l'Est. Allez à plus tard Tiflette! (haha je la note et je la date, des fois qu'on me la pique!)

P.S.: EST-CE QUE JE VEUX QUOI???? "

  C'était le bon temps et pourtant y a si longtemps, Gynéco niquait la police au lieu de voter Sarkozy, Will Smith était le prince de Bel-Air, Batman le roi des cours de récré, les 16-bits chauffaient dans les salons et les batailles de pogs nous poussaient au vice, Schwarzy était Terminator avant d'être gouverneur, on chantait les minikeums, on courait sur place comme Tintin, on voulait se transformer en super sayan ou avoir de la potion magique, et on savait que quand le walkman ne marchait plus y avait qu'à mettre deux bouts de scotchs et un coup de tournevis. Bien sûr je n'oublie pas les Tortues Ninjas, le Babybel, la Super Nes, les Waïkikis, les voitures Majorette, les Playmobils, Scatman, les Air Pump, les Chicago Bulls, et bien d'autres trucs qui ont fait vibrer les p'tits gars des environs de la génération Tchernobyl, ça me manque, snif, je veux la De Laurean de Doc pour y retourner...

  En guise de préambule, je voulais rectifier cette nouvelle croyance populaire (qui va de paire avec la sortie du film comme par hasard...) voulant, selon les anciennes prédictions mayas, que le 20 décembre 2012 marque la fin du monde tel qu'on le connait. Négation! Il est juste dit qu'après cette date, ils ne purent rien prédire de plus. Pas pareil. Je tenais aussi à préciser aux gens en manque de second degré que certains passages de ce post pourront s'avérer un peu raciste. Ouais. Bah j'ai été élevé au Tintin et au Tex Avery moi. Non plus sérieusement, ça voudra dire que c'est de l'humour. Les plus sensibles n'auront donc qu'à remplacer mentalement les passages dégradants par des scènes des télétubbies, ça se passera bien.

  Ceci étant dit, je peux maintenant sauter sur la machine en marche et foutre les deux mains dans le cambouis. 2012. 20 décembre 2012. Le 20-12-2012. Waouh... flippant n'est-ce pas? Quatre chiffres similaires deux fois de suite. Si les arabes avaient su en inventant les chiffres que, quelques millénaires plus tard, ils arriveraient à faire flipper le monde occidentale dans son intégralité, croyez-moi ils seraient tous devenus juifs.

  Enfin sérieusement les gars! Le 9 semptembre 2009, quelques couillons écervelés en appelaient au retour de Belzébuth, alors que la Française des Jeux en appelait à jouer au Loto. Si il s'est passé quelque chose ce jour là, c'est peut-être que le Diable à gagné le jackpot, sinon je vois pas. Le 12 août 1999, Paco Rabanne reprenait à sa sauce les dires de Nostradamus annonçant l'Apocalypse! Heureusement que Télépoche vous vendait les lunettes anti-soleil à l'époque parce que notre Paco national sortait le parfum "Ultraviolet" pas longtemps après. Et maintenant qu'un (très mauvais) réalisateur fait son archéologue à deux sesterces pour nous vendre du Vin d'ouze de Mildouse, les blancs moutons retournent dans le ravin pour voir si ils se sont améliorés en base jump. En tout cas ces chiffres, je vous déconseille de les jouer au Loto.

Je m'explique par une chronologie claire et détaillée:

-Quelque part entre l'antiquité et le moyen-âge, un sombre peuple non-syphillitique dépourvu de toute fierté à l'européenne nommé "Mayas" regarde les étoiles et établi par quelques calculs inintéressants des prédictions hasardeuses. Et c'est tant mieux pour eux. L'homme normal (nous!) s'en tamponne le coquillard. Et c'est normal.

-Milieu du XVIeme siècle, de braves conquistadors prennent le ferry pour apprendre les bonnes manières à ces sauvages qui jouent les "madame Irma" la zigounette au vent. Ils s'assoient sur leurs croyance. Ils s'assoient sur leurs prédictions. Ils s'assoient sur leur culture. En retour, les femmes de mayas s'assoient sur leurs genoux. Echange équitable.

-Le temps restant vous le connaissez si vous avez été assidus en cours (Les anglais débarquent, Mohammed Ali bat Adolf Hitler au touché-coulé prouvant indéniablement que l'eugénisme ne sert aryen, Loana invente l'eau tiède suite à un savant mélange d'eau chaude et d'eau froide, etc...)

-Et nous voilà rendu à "de nos jours". Presque 500 ans ont défilé et personne ne s'intéresse aux antiques prédictions, mis à part Indiana Jones 4, une poignée d'allumés de l'occulte, et quelques sombres crétins de scientifiques créationistes persuadés de pouvoir mettre en relation ces annonces mayas avec les phrases compliqués de leur gros Livre divin chiant comme la pluie. Hollywood manque de nouveaux scénarios. Ce qui marche bien quand le commerce bat de l'aile, c'est un bon gros movie catastrophe où la moitié de la population y passe, où la Terre vomit sa lave bouillante et où le ciel crache des éclairs gros comme Miss Dominique. Et voilà qu'un couillon de réalisateur qui n'en est pas à son coup d'essai (notamment le merdique "Le jour d'après") a une illumination: "eh les gars, et si qu'on tournait un film où c'est que tout le monde y mourait pasque les mayas y z'avaient dit!" Et là, boum!, la machine est parti. On ressort cette histoire de la tombe. Aucun intérêt historique. Aucune curiosité archéologique. Juste lancer un éléctrochoc dans le gras d'un peuple mou, stupide et en manque de sensation forte depuis qu'il a pété la gueule à toutes les espèces animales qui lui faisaient peur. Effrayer pour faire consommer n'est pas une stratégie récente, pour sûr. Et en tant qu'agent d'accueil dans un gros cinéma, je peux vous promettre qu'aujourd'hui, j'en ai vu passer des couillons prêt à payer 8 euros pour voir ce qui va les achever en 2012. Peut-être le vaccin de la grippe A qui sait, faut payer pour voir la fin du film!

  Moi j'ai qu'une chose à ajouter à tout ça. 2012 annonce visiblement la fin du monde par de multiples catastrophes naturelles monstrueuses. Que vont s'acheter les gros bonnets d'Hollywood avec le bénéfice dégagé? Des hummers? Des jets privés? Des hélicos? DES YACHTS? Ca en fait du CO2 rejeté tout ça. Alors si 2012, vous fait peur, faites comme moi, un acte héroique pour la planète: n'allez pas le voir.